Le weekend dernier, j’ai écrit un long article sur les caprices et l’éducation positive. Comme j’aime bien, de temps en temps, avoir l’avis de personnes plus compétentes que moi sur les questions que je touche via mon blog, j’ai envoyé le premier jet à une amie dont le travail touche directement à l’éducation, et dont j’aime beaucoup la façon de penser l’enfance.
Hasard de la vie, quelques minutes après l’envoi de mon message, je suis tombé sur cet article d’une maman de quatre enfants reprit par le Huffington Post. L’auteure y explique simplement, bien mieux que je ne saurais le faire, pourquoi les méthodes d’éducations doivent rester des idées à piocher mais, surtout, qu’il n’existe aucune recette pour élever un enfant. Ce qui fonctionne sur l’un peut totalement échouer sur le suivant de la même fratrie.
Gentiment, bien qu’en vacances, mon amie m’a répondu très rapidement. Je pensais qu’elle allait me corriger, pointer les erreurs que mon enthousiasme me fait faire, me donner son avis sur les idées que je défends dans cet article, sur lequel j’ai travaillé toute une journée. Mais, par sa réponse, sans même s’en rendre compte, mon amie m’a donné une petite leçon de vie. Avec son accord, je vous la transcris en partie : « Alors tu veux dire qu’il s’agit d’éducation ? Mais ma belle, comme pour tout sujet portant sur l’éducation, je ne veux pas donner mon avis 😕
J’ai jamais eu d’idées préconçues sur l’éducation et plus le temps passe, moins j’en ai ! Je fais avec mon caractère et mes enfants » Comme elle est adorable, elle me dit aussi que mon article est bien écrit et documenté (oui, je prends aussi les compliments).
Sur le moment, je me suis sentie bien ennuyée… Si une des personnes dont je respecte le plus les idées sur la pédagogie refuse de donner son avis sur le sujet… C’est une perte !
Ou pas ?
Mon amie étant une sage, sa réponse et la discussion qui a suivi m’ont donné à réfléchir. Je suis maman de 3 enfants plutôt faciles et qui s’élèvent tous seuls, ou presque. Monsieur-Mon-Mari sommes partisans de les laisser apprendre/expérimenter par eux-mêmes… Ils aiment le faire, ils avancent sans même sans rendre compte.
En quelques mots, mon amie m’a fait prendre conscience que c’est une chance.
Tout les enfants ne sont pas ainsi.
Certains ont besoin d’être stimulés en permanence, d’autres sauront toujours trouver par eux même la solution à un problème, même bébé. Certains auront envie d’escalader pour aller toujours plus haut tandis que d’autres n’oseront pas mettre les pieds dans la mer. Certains pourront aller à l’école jusqu’à leur vingt-cinq ans, en sortir avec un diplôme supérieur qui leur ouvrira royalement les portes des entreprises, bon salaire en option. D’autres peineront toute leur vie pour apprendre à lire ou passer le permis de conduire… si toutefois ils ont la capacité et les moyens de le faire.
Depuis que je suis maman, le seul avis qui m’ait été donné et n’ait jamais été contredit par mon expérience ou celles de mes proches est le suivant : « quand on fait les choses avec amour, par amour pour son enfant, on ne peut pas totalement se tromper… et quand bien même, nos erreurs sont pardonnables ».
De là, ma pensée est retournée vers ce blog, 3enfantsen3ans… Aux raisons qui font que je suis là, maintenant, devant mon clavier… que je vais publier ma prose et espérer qu’un maximum de personnes la lise (si en plus ils pouvaient la commenter, je serais au ciel des apprenties écrivaines !). Donner mon avis ou, pire, des conseils sur la façon d’aider un enfant à grandir ne fait pas partie des raisons qui me font vous écrire aujourd’hui. Je ne me sens pas légitime et, quelque part, ce n’est pas ce qui m’intéresse, ce que je veux transmettre.
Alors, j’ai mis de côté mon article didactique. Puis j’en ai écrit un nouveau, ne conservant que le titre original… Et je le publie aujourd’hui en lieu et place.
Parce que oui, quelque part, je suis en train de vous faire un caprice.
Est ce qu’il vous arrive de faire des caprices vous aussi ?


















Ici, comme toi, des enfants plutôt facile à vivre mais ca ne l’empêche pas de vivre certaines situations « conflictuelles ». Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai jamais eu à me retrouver face à un enfant capricieux, pleurant et criant dans un magasin pour obtenir quelque chose. Mais voilà, pendant les vacances mon troize ( 3ans), m’a apprit ce qu’était un vrai caprice avec cris, larmes… et tout ce qui va avec. N’ayant jamais vécu ca je me suis sentie totalement désemparé dans le magasin de jouet. J’aurais pu ceder pour faire cesser tous ces regards pesant ( trop facile), sauf que l’objet réclamé était un quad ( un truc énorme avec le prix qui va avec). Tu fais quoi du coup? Ben moi j’ai affronté ces regards, les cris… j’ai acheté ce que j’étais venue chercher (un cadeau) et je me suis barrée. Pfffff je déteste ce genre de situation où tu te sens jugé alors que ca n’est qu’un instant T que les gens voient de ta vie. Bref pour finir on est rentré et il a fini sur une marche à réfléchir à ce qu’il venait de faire.
3 enfants et 3 caractères différents et je ne peux pas agir avec les 3 de la
Meme façon. Une punition « normal » pour ma grande se transforme en une abominable erreur judiciaire pour ma deuze. Bref pas facile de trouver un juste milieu mais on fait du mieux qu’on peut
J’aimeJ’aime
Voilà le fond de ma pensée… Chaque enfant est différent 🙂
Mon Loulou est un capricieux… Mais il a deux ans : c’est sa façon de montrer qu’il sait ce qu’il veut… Un passage obligatoire à mon avis.
Quelle horreur le caprice dans le magasin de jouet ! (du reste, je raconterais bientôt les larmes mal interprétées de mon petit au supermarché)
Bisous ma jolie :*
J’aimeJ’aime