#10 du mois·Le quotidien

J’ai perdu le fil [#10dumois]

Etre parent, c’est vivre sur un fil. Je fais de son mieux pour garder son équilibre entre ma vie d’adulte et mon engagement de parent. Je m’applique quotidiennement pour ne pas glisser, perdre le fil et me couper sur la lame du rasoir. Alors, par moment, je lâche du lest sur la perfection. Ma maison n’est jamais parfaitement rangée, il m’arrive de cuisiner des légumes en boites et j’attends que les enfants soient coucher pour pouvoir manger du chocolat sans leur en donner.

Mais ce n’est pas le pire que je fasse. Puisque nous sommes entre nous, je vais vous avouer l’inavouable : j’ai une petite soupape de sécurité quand je suis à l’aire de jeu, un truc simple qui me permet de prendre mon mal en patience pendant que les enfants jouent.

3 enfants en 3 ans parc smartphone httJe suis une maman qui pianote sur son smartphone au parc !

Voilà, c’est dit, je suis une de ces mères que les autres critiquent parce qu’elle n’est pas derrière ses enfants, ne les suit pas en permanence, quand ils sont en train de s’amuser au parc.

De temps en temps je relève les yeux pour m’assurer qu’ils sont toujours là. Sur les trois, il y en a généralement un que je ne vois pas de suite. Alors je me redresse, scrute avec anxiété l’aire de jeu jusqu’à réaliser qu’il est dans le tunnel du portique ou sur la balançoire cachée par la tour, que donc non, personne ne l’a enlevé.

Éventuellement, pour dissiper cet instant d’inquiétude, je rappelle à l’ordre un de mes petits pour la forme, montre qu’à défaut de les regarder, je peux anticiper leurs bêtises imaginatives. Puis je me détends, reprends ma partie de carte virtuelle.

Pourquoi ?

Parce que, le parc c’est lassant !

3 enfants en 3 ans parc smartphone 02Oui, les premiers mois du premier enfant, quand il découvre que le toboggan est plus compliqué dans la montée ou que le tourniquet donne le mal de mer, c’est trippant. L’une de mes photos préférées de ma fille la montre assise sur un cheval à ressort, tenant les poignées de ses petites mains d’enfant de 9 mois. Le parc est assez instagramable comme lieu. Les enfants s’éclatent, ils bougent, font toutes sortes de cabrioles. Facile de faire des bons clichés.

Mais cela fait sept ans que je vais régulièrement au parc avec mes enfants. Sept ans de cheval, de toboggan et de balançoires ! Sept ans que je fais ‘coucou’ à l’enfant qui m’interpelle depuis le hublot de l’escalier !

Sept ans !

Alors oui, je vous l’avoue, parfois je me traite intérieurement de tous les noms pour avoir l’idée d’emmener mes trois enfants nés en trois ans à l’aire de jeu avec les « nouveaux agrès en bois » qui a été inaugurée pour la naissance de Loulou (soit il y a plus de quatre ans). Être au parc, c’est long, j’ai froid ou je m’ennuie. Mais ce n’est pas la seule raison du présent article.

J’ai plein d’arguments pour détester le parc. Je vous offre les principaux, c’est cadeaux. Si vous lisez cet article pendant que vos petits s’éclatent sur l’aire de jeu, vous pouvez vérifier en live la véracité de mes propos !

Au parc les enfants se salissent

Je ne sais pas quel est le temps chez vous, mais ici des fois il pleut. Pour une raison que je ne m’explique pas, lorsque la pluie cesse, le sol reste mouillé. Avez-vous remarqué que, s’il y a un peu de boue au sol dans l’aire de jeu, c’est précisément là que l’enfant tombera, maculant son pantalon de taches douteuses ?

L’aire de jeu préférée de mes enfants est entourée d’un terrain en pente, avec des buissons et des arbres. Les enfants ont trouvé un « passage secret » en haut du bosquet. Certains jours la terre y est si meuble qu’ils en ressortent avec des chaussures uniformément marron. Il m’est déjà arrivé de devoir déchausser (ou déshabiller) un enfant avant de le laisser monter en voiture.

Pourquoi je les laisse faire ? Parce qu’ils ont l’air heureux.

Au parc les enfants prennent des risques

3 enfants en 3 ans parc smartphone 04.jpgLa première fois que j’ai vu ma Ririe alors âgée de moins de 6 ans en haut de l’araignée (soit environ 8m), j’ai perdu quelques battements de cœur et gagné une poignée de cheveux blancs. Ce n’est pas parce que j’étais sur mon écran de téléphone qu’elle est montée tout là-haut. Elle est montée en haut de cette P***** d’araignée parce que Monsieur-Mon-Mari m’a empêchée de lui crier de ne pas le faire, arguant du principe de la motricité libre : si l’enfant le fait seul, c’est qu’il est prêt. Ma puce m’a fait coucou de la main avec un grand sourire avant de redescendre avec la même facilité qu’elle était montée.

Une partie de moi avait envie de hurler. L’autre a réalisé que ma mère est une sainte, un monstre de calme-attitude puisqu’elle n’a jamais rien dit alors que je lisais assise installée sur l’allège de la fenêtre de ma chambre, au second étage de la maison de famille, soit la même hauteur que cette araignée, les fils de sécurité en moins.

Au parc les enfants font de nouvelles choses

3 enfants en 3 ans parc smartphone 01« Regarde Maman, je descends le toboggan ! »

La première fois, on est bouche bée, un peu émue face à notre progéniture qui s’émancipe. On sort le téléphone pour faire une bardée de clichées de notre petit : Fifi qui monte à l’échelle, Fifi qui se hisse sur la plateforme, Fifi qui hésite. Fifi qui s’assoie. Fifi assis qui hésite. Fifi qui se lance finalement dans le toboggan… Ce dernier cliché étant généralement loupé (le temps qu’il se lance, je n’ai plus le doigt sur le bouton), il n’est pas rare que je recommence la série complète plusieurs fois.

Puis, un jour, le téléphone mode photo en main, je réalise que j’ai déjà fait 18 fois cette instantané sans penser à l’envoyer à mes parents. Alors je m’assoie sur le banc pour leur envoyer. Une chose en entrainant une autre, je me retrouve à jouer à Home Design (j’ai laissé tomber Candy Crush il y a des années).

Au parc les enfants sont en boucle

3 enfants en 3 ans parc smartphone 08.jpg« Regarde Maman, je descends le toboggan ! »

La première fois, on est bouche bée, un peu émue face à notre progéniture qui s’émancipe. On sort le téléphone pour faire une bardée de clichées de notre petit. Alors les fois suivante Loulou nous appelle, parce qu’il trouve fun de voir les photos de lui qui monte à l’échelle, etc.

Il faudrait que je compte une fois le nombre de tour que mon fils peut faire autour des agrès de l’aire de jeu sur son vélo en imitant le bruit d’une moto de course. A chaque passage, il me fait un coucou de la main auquel je suis tenue de répondre. Le regarder finit régulièrement par me donner le tournis. Alors que mon écran lui, ne bouge pas.

Au parc les enfants sont nombreux

Nos enfants se connaissent depuis des années, ils grandissent ensemble. L’avantage pour nous parents est que je n’hésiterais pas à intervenir si une petite commence à tirer les cheveux de sa sœur en profitant de l’éloignement de sa maman à l’autre bout de l’aire de jeux. La maman en question en fera autant avec ma nichée, merci à elle.

Pour peu que nous soyons vendredi soir et qu’il y ait un rayon de soleil, le parc se retrouve envahit par une masse grouillante d’enfants qui gigotent dans tous les sens, crient, se poussent ou s’interpellent. Si j’ai de la chance, y’a des copains de mes petits et j’ai donc sous la main un parent avec lequel papoter pour supporter l’épreuve. Mais parfois, je suis me sens seule parmi mes paires, le bruit de cette foule m’oppresse. Une partie de Imagine Dragons me détendra un peu.

Au parc les enfants ne se lassent pas

3 enfants en 3 ans parc smartphone 03.jpgSouvent nous arrivons sous un beau soleil de fin de journée (le parc après l’école, c’est uniquement par beau temps, faut pas exagérer). Comme il fait doux, comme ils courent, mes enfants ont chaud. Alors ils m’apportent leur vêtements un après l’autre, finissant en t-shirt alors que le soleil vient de se cacher derrière la colline (ou les nuages). Impatient de retourner jouer, il n’est pas rare qu’ils m’envoient, d’aussi loin qu’ils peuvent, leur anorak ou leur pull… « Pardon maman, j’ai pas fait exprès de te l’envoyer sur la tête ».

Assise sur mon banc (je déteste poireauter debout), je finis par avoir froid. Comme toute mère qui a froid, j’essaie de remettre leurs oripeaux sur mes petits… Pour y parvenir, il me faudrait leur courir après et les attraper. Vu comment ils courent, eux n’ont pas froid.

Alors, quand mon ennui dépasse leur plaisir, je les préviens que nous partons dans 15 minutes… puis donne le signal du départ 8 minutes plus tard. Pour ne pas rater l’heure, j’ai mon minuteur.

Toutes ses applications, aussi inutiles qu’indispensables, me permettent de supporter la corvée. Je ne compte plus les fois où je me dis intérieurement que c’est fini, plus de parc. Pourtant je craque toujours… Un rayon de soleil, le sourire d’un de mes enfants qui demande gentiment, et nous voilà partis pour l’enfer parental.

 


Pourquoi vais-je au parc alors que je n’aime pas cela ?

Parce que je suis un parent. Comme tout parent je vois deux avantages à aller au parc qui compensent les points précédents :

1. Mes enfants sont heureux de jouer dehors

3 enfants en 3 ans parc smartphone 06Oui, ils peuvent le faire aussi chez nous dans le jardin, mais « ce n’est pas pareil ». Au parc, il y a des agrès prévus pour grimper, se balancer ou glisser. Le terrain est parfait pour faire du vélo. Si on est d’humeur, il y a aussi des canards et possibilité de promenade.

Aller au parc c’est partir à l’aventure. Les enfants peuvent vivre leur imaginaire en grand, arrêter les voleurs, ouvrir un restaurant de galettes de sables, être Spiderman en haut de l’immeuble qui tue le méchant dinosaure.

Voir mes enfant vivre à fond leurs histoires, sentir qu’ils progressent sur les agrès, se fixent des objectifs et les atteignent est une des plus belles choses dont je pense pouvoir être témoin en tant que parent.

2. Mes enfants se défoulent sans mettre en péril mon intérieur

3 enfants en 3 ans parc smartphone 05Ils courent, sautent jouent, lancent des trucs, tombent, se relèvent… loin de mon salon ! Sincèrement, cela n’a pas de prix. Si je les sens agités, que nous avons peu de temps, le terrain vague à 80m de notre porte d’entrée permet lui aussi de faire tout cela, les agrès en moins. Cela m’évite de voir transformé mon canapé en camping-car ou en bateau, les coussins au sols et les fauteuils déplacés pour faire un parcours de motricité.

Jouer dehors est vital pour mes enfants. Dès qu’il y a un créneau, ils sont prêts à sortir, peu importe la température. Sans cette soupape de liberté, mes enfants peuvent facilement être désagréables. Alors nous les emmenons au parc… et quand j’en ai marre de les voir tourner en rond, tomber, se relever en riant, je sors le portable pour une partie de Happy Color.

 


3 enfants en 3 ans parc smartphone 07L’autre jour, je me suis demandé ce que je ferais pour ne pas m’ennuyer si je n’avais pas mon téléphone sur moi. Est-ce que je serais plus attentive à mes enfants ? Est-ce que je jouerais avec eux tout l’après-midi ?
La réponse est simple, évidente : non. Si je n’avais pas mon smartphone au parc, je lirais un bon bouquin pendant que mes enfants jouent.

Et vous, que faites-vous au parc ?

 

 

Nota : Pour tout dire je suis en plein questionnement sur l’usage Pavlovien que j’ai de mon nouveau smartphone. La prochaine fois que j’irai au parc, j’ai l’intention de le laisser à sa place dans ma poche et de lire un magazine pour passer le temps.

Cet article est ma réponse à un autre lu récemment dénonçant le manque d’attention de certains parents pendant que leurs enfants jouent sur une aire de jeu. Je comprends le point de vue cette blogueuse que j’apprécie, mais je pense que chaque parent fait comme il peut, de son mieux.
S’occuper d’enfants peut être une tâche difficile, alors ne jugeons pas ceux qui profitent de ce que leur enfant est occupé pour relever leurs courriels professionnels ou appeler un client.

Article non sponsorisé.
Crédits photos : Pixabay et 3enfantsen3ans.com

090917_1755_Laleondepo1.jpgLe #10 du mois est un défi blog proposé par Claire Egalimère. Il s’agit, à date fixe, de publier un article sur un thème imposé (les explications du concept sont ). Le #10dumois, est pour moi l’occasion de faire un article d’un genre différent, puis d’aller découvrir ce que les collègues, avec leurs blogs très variés, ont produit .
Ce mois ci  le thème est « J’ai perdu le fil »

3 enfants en 3 ans annie

33 commentaires sur “J’ai perdu le fil [#10dumois]

  1. Ah le parc… Le fameux ! Les enfants en sont souvent fans et les parents un peu moins pour les raisons que tu cites :p Mais au final, si tes enfants s’amusent, font leurs expériences, que tu es là en cas de besoin et que toi, tu en profites pour t’accorder du temps pour toi alors c’est plutôt positif comme calcul non? 😉 Comme tu le soulignes, chacun fait au mieux ! Et on a tous notre sensibilité en ce qui concerne les activités des enfants ! 🙂

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    1. Tu as totalement raison, j’ai omis ce point dans mon article.
      Les deux premières années, il faut rester vigilent je pense… tant que les enfants mettent tout à la bouche et/ou n’ont aucune conscience du danger, il est évident qu’on ne peut les quitter des yeux (même si on peut faire semblant du contraire).
      Mais bon, ici ils ont entre 4 et 7 ans, ils commencent à maitriser les jeux 🙂
      Merci pour ton retour d’expérience.

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  2. Lundi soir, en allant à nos séances chez l’orthoptiste, je suis passé devant le parc dans lequel j’emmenais les enfants et y ai passé de nombreuses heures. Et j’ai eu cette pensée « Punaise, qu’est-ce que j’ai pu me faire chier dans les parcs ! »
    Je suis donc bien contente de ne plus y aller que très rarement. Et maintenant, quand on y retourne, je fais en sorte de prévoir des activités auxquelles tout le monde peut participer. Mes enfants sont grands, ce qui rend cela possible aussi.
    Bon courage avec ou sans smartphone

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    1. Merci pour ton retour d’expérience et ta solidarité 😉
      Est ce que tu aurais des alternatives à me proposer ?
      Mon vrai souci est que je vis sur une colline : avec la pente de la rue, il m’est impossible de laisser les enfants y faire du vélo comme moi enfant

      Aimé par 1 personne

  3. Ahaha le paaaaarc !! J’habite juste à côté, et en hiver ; c’est mon calvaire. Même si quelque part, je crois que je préfère encore être dehors qu’enfermé, mais c’est la peste ou le choléra 😛
    Par contre, maintenant qu’il se met à faire un peu meilleur, et que je peux (presque) lâcher le dernier plus de 30 secondes ; je commence à apprécier de pouvoir me poser tranquillement sur un banc au soleil. Pour checker mes mails 😉

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    1. C’est vrai que par chez toi il fait déjà bon… L’avantage d’être à coté est qu’il viendra un jour où tu pourras les laisser y aller seul. J’ai une copine dont la maison est mitoyenne au parc, elle laisse son (presque) 6 ans rejoindre les copains. De sa cuisine, elle le voit… je suis trop jalouse !

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  4. Ahahahhaha… tu en as fait un article !! 😉
    Perso je DÉTESTE le parc, et j’y vais car ça fait plaisir à mes enfants, sinon ils grimpent aux rideaux, on n’a pas de jardin et je trouve ça sain qu’ils profitent du plein air (presque pas pollué) de la banlieue parisienne au moins une fois par jour…
    Lorsqu’ils sont petits, tu es obligé de les poser 25 fois sur l’écureuil, puis 25 autres fois sur le crocodile, puis de nouveau 25 fois sur l’écureuil… et vérifier qu’ils ne se font pas bousculer, ou qu’ils n’assomment pas un autre petit à coup de casque de trottinette donc tu ne peux rien faire d’autre mais…
    Ça y est ! à deux ans et demi et cinq ans, je peux enfin rester les fesses sur un banc 😀
    Je ne sors pas toujours mon smartphone, parfois je regarde juste les arbres, ou je lis, ou je discute avec Papa-pas-BCBG MAIS no way que je fasse autre chose que coucou de loin quand Petit Quark monte pour la 18eme fois sur le toboggan !

    Je cours à côté de la trottinette de ma fille quand on va à l’étang aux canards, mon mari joue au ballon, mais quand je suis assise, JE profite AUSSI de ce moment là pour remonter mon fil Twitter, lire un article de blog, ou jouer à Homescape !
    Et je ne culpabilise mais tellement pas : je fais plein d’autre trucs avec mes enfants, juste le parc je n’aime pas du tout. (sauf quand on peut faire des pique nique, j’aime les pique niques !)
    Et j’ai observé un truc : moins je joue avec eux, plus ils jouent entre eux, plus je suis tranquille ! Win-win !

    Aimé par 4 personnes

    1. Pour tout te dire, c’est un article à thème imposé et j’étais parti sur une historie de chanson….. Et puis j’ai lu l’article que tu as lu aussi 😉
      Et pendant que j’écrivais sur Meat Loaf, il s’est passé un truc qui m’a fait déraper. Du coup j’ai laissé filer pour sortir mon coup de gueule.
      Comme toi, j’en ai un peu marre des jugements à tout va, même s’ils exprimés intelligemment.
      Parce que flute, on a aussi le droit d’en profiter, tu as bien raison ma Brenda !

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  5. Ce jugement à l’emporte pièce sur les parents et le smartphone au parc est je crois l’un de ceux qui m’horripilent le plus! Oui, en vrai, le parc c’est chiant, et rester collé à son gamin c’est bien beau quand il a moins de 18 mois, mais moins facile avec des enfants de 4-5 ans! Et puis je crois qu’on est capables, en adultes responsables, de jeter un oeil sur nos enfants, de les encourager, ET de regarder un peu un smartphone en même temps, non? Très bon article en tout cas ;o)

    Aimé par 1 personne

    1. Merci Picou pour ton retour d’expérience. En cliquant sur « envoyer », j’ai craint de me sentir un peu seul aujourd’hui et/ou de me faire incendier… mais là, je me sens moins seule et cela fait du bien…. surtout que je suis sur le point de rejoindre la plage avec 3 marmots au taquet.
      La plage, c’est comme le parc (à cette saison), le vent du nord en prime !

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  6. La plupart du temps j’allais au parc avec des copines et des enfants du même âge que les miens.
    C’etait plus des discussions que smartphone et bien évidemment des sujets autour des enfants mais maintenant ce n’est plus d’actualité.
    C’est plutôt parc à sensations : style parc Astérix…..mais aussi karting, bowling….

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  7. On a le même modèle de mari je crois XD. Lorsque je les ai vu monter pour la première fois dans un espèce de filet, j’ai cru que j’allais faire un infarctus doublé d’un AVC. Mr G m’a convaincu de rester à distance en me disant que s’ils avaient peur/ ne se sentaient pas de le faire, ils allaient s’arrêter d’eux mêmes.

    Punaise, 7 ans de parc, chapeau bas

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      1. Oui ♡♡♡
        À défaut du téléphone qui peut être fragile, pour les patates aucun remord si tu as besoin dans lancer une où deux à des medisants 😉
        Faut que je réfléchisse mais je crois l’avoir déjà fait… épluchées pas jetées… ou peut-être les deux 😉

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  8. exactement la même ! mais je ne culpabilise quasiment pas. ça leur fait plaisir, ça leur fait du bien. ça épargne mon salon. et comme elles sont « grandes » maintenant, j’essaye de rester assise le plus possible à faire autre chose. lire j’ai du mal parce que les interruptions sont encore trop fréquentes pour arriver à lire plus d’une phrase complète à la fois.
    5 ans de parc ici. mais on tient le bon bout !

    Aimé par 1 personne

    1. Bonjour, merci pour la visite et le commentaire.
      Je ne culpabilise pas non plus à vrai dire. Concernant le bouquin l’ennui est que si je suis plongée dedans j’oublie tout mon environnement… donc un magazine, c’est pas mal comme compromis non ?

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      1. merci ! avec 3 enfants en 3 ans, le burn-out maternel tu dois connaître… je sais pas comment tu fais d’ailleurs (2 en 2 ans et déja j’ai cru mourir plusieurs fois).
        plier le linge au parc je sais pas trop (trop salissant), en plus c’est mon mari qui fait beaucoup. en revanche, les patates pourquoi pas !

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      2. Je suis persuadée qu’avoir 1 seul enfant ou des enfants qui ont 5 ans d’écart (ou plus) et ne jouent pas ensemble sont les deux situations les plus épuisantes…
        Mais oui, j’ai effleuré le burn out après la naissance de BB3 aka Loulou. Mais mon doc traitant a compris avant moi permettant de rattraper pendant qu’il était encore temps. Aujourd’hui le rythme reste soutenu.
        J’ai eu de la chance : on peut toutes tomber dedans et je me retrouve dans les témoignages sur le sujet

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