(C’est à la mode, on parle beaucoup de temps scolaire, d’âge ‘idéal’ pour commencer l’école. On rappelle démagogiquement que la scolarisation n’est pas obligatoire avant la sixième année, que faire rentrer les enfants trop tôt dans le système leur est néfaste. Plus tôt ou plus tard, je suis sans opinion autre que « cela dépend de chaque enfant »).
Quand Ririe a soufflé ses deux bougies, son assistante maternelle a commencé à nous parler de sa scolarisation.
Non, ce n’est pas parce que notre enfant ne lui plaisait plus, bien au contraire puisqu’elles ont encore aujourd’hui un lien très fort. Depuis le berceau, Ririe a toujours montré une grosse soif de découverte doublée d’une envie pressante de côtoyer quotidiennement d’autres enfants du même âge… voire plus âgés. En Bretagne il est courant de scolariser les enfants à deux ans et demi. Le système s’ajuste naturellement à l’intégration des tous petits en maternelle, leur permettant une adaptation progressive sur plusieurs mois, avec deux possibilités de rentrée, septembre ou janvier. La seule condition est que l’enfant soit propre.
Mars 2014.
Conformément à l’affichage municipal invitant les parents d’enfants nés en 2012 à se signaler, nous sommes allés l’inscrire à la mairie pour l’école maternelle. C’est le moment de postuler pour une place en maternelle soit en choisissant TPS (Toute Petite Section) soit en optant pour la PS un an plus tard (Petite section, pour les enfants dans la 3eme année).
Une étape symboliquement marquante.
Intéressés par le principe du bilinguisme, nous avons fait une demande pour l’école bilingue la plus proche, en TPS. L’employée de mairie nous a indiqué qu’il était important de pointer aux journées portes ouvertes de cette école, la demande étant nettement plus importante que le nombre de places disponibles pour les enfants de moins de trois ans.
Quelques semaines plus tard, nous avons donc passé la matinée à l’école ‘J.’ avec nos enfants. Une des maîtresses était une connaissance, elle nous a confirmé que les inscriptions en TPS était ‘compliquées’. Nous avons réitéré notre souhait et ajouté nos coordonnées à la longue liste des parents intéressés par la classe bilingue…
Puis nous avons tenté d’assurer en nous inscrivant aussi à l’école publique de notre secteur. Sauf que pour valider l’inscription, il nous fallait le refus de l’école bilingue… que nous avons reçu mi-juin. Le papier en main, j’ai appelé l’école de mon quartier et prit rendez-vous dès que possible.
Début juillet.
C’est seule que je me rends à l’école au bout de ma rue. Nous connaissions déjà le local pour son utilisation en bureau de vote. Paperasse remplie, la directrice m’indique qu’elle est en cours de passation de direction à Monsieur Rusé*, qu’elle me présente, avant de me faire visiter la classe des petites sections, la salle de sieste, etc. Au cours de la visite, entre deux phrases d’explications sur le déroulé d’une journée de maternelle, elle me glisse qu’ils manquent d’élèves et qu’une fermeture de classe est possible pour la rentrée… « Auquel cas nous risquons de manquer de place pour les TPS ».
Et que fait l’école si elle ne peut pas prendre tous les petits ?
La direction les inscrits en fonction de la date de dépôt de dossier.
Le dossier de Ririe a été fait en mars. Mais il n’a été validé que le jour de ma visite, en juillet.
Ririe est prête pour l’école, elle est motivée, elle en parle régulièrement. Son développement nécessite qu’elle se nourrisse intellectuellement plus que ne peut lui offrir une assistante maternelle. C’est Tata qui le dit, qui le pense profondément. Et nous savons qu’elle a raison. Septembre 2014 ou janvier 2015, notre fille a envie et besoin de découvrir l’univers scolaire.
J’essaie de contacter les autres écoles de ce côté de la ville… Enfin les sous-contrats, puisque les publiques sont sectorisées et je n’ai pas le droit de postuler ailleurs qu’à celle du bout de ma rue… sauf celle, non sectorisée, qui est surnommée gentiment ‘l’usine’ ! Mais le 10 juillet est passé et toutes sont officiellement fermées… « Merci de rappeler à partir du 24 aout » chantent les disques des répondeurs.
Dernière semaine d’aout.
J’enchaine les appels vers les secrétariats scolaires. La directrice de la maternelle du plus grand groupe scolaire privé sous contrat de la ville a un petit rire dans la voix quand elle m’annonce qu’elle n’a plus de place depuis le mois de mai. Désespérée, je lui déballe notre parcours, assurant que mon enfant est prête, motivée, et que je nous sens rejetée de toutes parts sans avoir fait quoi que ce soit pour qu’elle mérite un tel traitement. Compatissante, elle me demande quel est mon quartier.
« Bourg de… »
« Mais, il y a St Machin*, avez-vous contacté la directrice, Madame Bourriche* ? »
A 300m de la maison, l’école toute petite en face du collège fait primaire… et maternelle ! Lueur d’espoir-de-celle-qui-n’y-croit-plus-beaucoup. Je note le numéro et appelle sur le champ. Une voix fémininine rocailleuse me répond. Je suis tellement sur les nerfs que je bafouille, raconte mon histoire dans le désordre. Mon désespoir s’entend probablement dans mon élocution.
« Ben si vous venez chez moi par défaut, pas sûre que cela vaille la peine de vous inscrire ! » me lance ce sosie vocal de Jeanne Moreau. Cramponnée à mon mobile, je suis aux bords des larmes. Je reprends mon souffle, bredouille mon histoire de façon plus ordonnée. Si j’avais été moins stressée, j’aurais probablement entendu de l’amusement dans les réponses de cette directrice.
Dernier vendredi avant la rentrée.
J’ai rendez-vous avec Madame Bourriche* directrice de St Machin, la présence de Ririe est requise. Dans mes petits souliers à l’arrivée, je sens ma fille vivement intéressée par le bâtiment tout neuf. Elle détaille les deux portails, le grand bâtiment blanc, la petite boite rouge attenante où se trouvent les bureaux. L’accès se fait par une ancienne cour transformée en parking enseignant (je l’apprendrai plus tard, les normes handicapés ont fait revoir tout l’agencement de l’école). La porte de l’administration est ouverte. Une jeune femme brune m’accueille et nous demande d’attendre pendant qu’elle prévient Madame Bourriche. La directrice a les cheveux courts, blonds moyens. Elle est de taille moyenne, d’âge moyen, habillée simplement. Aussi froide d’apparence que la plupart des bretonnes, elle se ‘trahit’ par son regard clair et bienveillant. Les présentations faites, c’est à ma fille de deux ans et demi qu’elle s’adresse. Elles s’entendent immédiatement. Le temps de faire la paperasse, nous voilà dans la cour des maternelles. Au fond, une véranda sert d’accès au monde des tout petits. Les sanitaires derrière, la salle de motricité à droite en entrant, la salle de classe à gauche au fond d’un couloir où sont déjà marquées les patères des élèves.
Elles sont deux.
Une blonde et une brune, une très jeune et une plus expérimenté. Les maitresses de la classe de TPS/PS/MS sont en pleine préparation de classe pour la rentrée. Madame Bourriche nous présente, puis nous quitte. Cramponnée à ma main, Ririe rentre dans la classe. Son regard jauge l’environnement. A droite le coin dinette, dans l’angle le garage/coin voiture isolé par les casiers des jeux en libres accès. Devant nous plusieurs tables avec de nombreuses chaises enfant. Les maitresses déballent, répartissent les feutres et les crayons de couleurs. Au fond Un tableau noir jouxte un panneau mural support velcroc. Au dessus, la frise du calendrier de septembre est déjà en place, ainsi que quelques décorations. Au sol, un grand tapis et deux bancs sont placés non loin d’une petite bibliothèque en lutrin. Dans le dernier angle de la pièce un meuble avec de nombreux casiers et un plan incliné dédié à la peinture. La classe est assez grande, lumineuse. Les couleurs sont vives et douces, l’ensemble quoi qu’un peu désuet dans le détail est propre et bien entretenu.
La maîtresse principale présente la classe. Sa collègue, souriante et plus discrète, n’est là qu’un jour par semaine. Toutes deux s’adressent principalement à Ririe qui les écoute attentivement, la mine sérieuse. Elles lui expliquent le fonctionnement de la journée avant de lui faire visiter la salle de sieste. Devant le dortoir avec les petits lits, ma fille a un sourire heureux : plein de petits lits signifie plein de camarades de jeux.
Dernier samedi avant la rentrée
Notre connaissance à l’école bilingue vient nous voir « nous avons trouvé un moyen d’inscrire les enfants en TPS ! » Je n’ai pas le droit de vous dire comment/pourquoi, mais cette école a trouvé moyen d’inscrire elle-même ses élèves malgré certaines ‘réticences’ de la mairie.
A 24h près, Ririe serait peut-être bilingue bretonnante…
Jour de la rentrée.
Pour cette occasion spéciale, Monsieur-Mon-Mari et moi accompagnons tous deux Ririe à l’école. Elle est heureuse et excitée dans ses nouveaux vêtements, son fidèle sac coccinelle sur le dos. Pour l’occasion, elle a choisi un doudou Papoum qu’elle a glissé dedans en cas de blues. J’ai ajouté une tenue de rechange. Autour de nous, d’autres parents tout aussi émus de laisser leur bout de chou. Chaque enfant est accueilli individuellement sur le seuil de la salle de classe. Pour cette première fois, nous avons le droit de pénétrer avec elle pour quelques minutes.
Intimidée, Ririe a son regard mode rayon laser et scanne la salle. Nous la suivons dans son cheminement. Très vite, elle avise une chaise vide devant une feuille blanche et quelques feutres… Nous l’invitons à s’asseoir. Elle s’installe, commence son premier dessin scolaire. Un bisou sur son front, elle ne nous retient pas : elle a du travail.
C’est parti pour quelques années…
Une semaine après la rentrée.
Je suis au travail, le téléphone sonne. C’est l’école publique du bout de la rue. « Madame, nous n’avons pas reçu votre fille mardi dernier. Je souhaiterai savoir si vous avez un souci, ou si vous avez décidé de reporter sa scolarisation en janvier ». Monsieur Rusé est aimable, mais un peu tendu… Je lui indique l’inscription de notre fille dans l’école St Machin ou elle vient de faire plaisamment sa rentrée. Clairement déçu, il ne semble pas vraiment surprit. Nous n’étions pas la première famille à lui expliquer que nous ne pouvions accepter la politique de la mairie visant à réduire les inscriptions en TPS. Encore aujourd’hui, je pense que ce comportement municipal visant l’économie est dommageable car fait perdre des fratries à l’enseignement public Finistérien. A titre personnel, Monsieur-mon-mari était au départ totalement opposé à mettre nos enfants en institutions catholiques, d’autant plus que l’école publique de monsieur Rusé a une excellente réputation et est la plus proche de notre domicile.
« Peut être aura-t-on le plaisir de vous voir à la prochaine rentrée alors ? »
Désolé Monsieur Rusé, mais je n’ai pas l’intention de me battre avec le système pour l’inscription en TPS de mon fils né en 2013… Monsieur Rusé a eu un gros soupir triste. Encore famille perdue pour cause de politique locale.
J’ai été sympa : je ne lui pas dit que j’étais enceinte et qu’il perdait pour son école non pas deux mais trois enfants.
*Les noms ont été changés
Je ne sais pas quoi dire… j’ai été tres étonnée de l’importance de l’enseignement privé en arrivant en Bretagne, ceci au detriment du public. Chez nous, 2 écoles maternelles ont fermé, cette année nous perdons une classe en primaire, tandis que les effectifs explosent dans l’école privée. D’un autre côté, on ne peut pas nier que le public ne fait pas toujours les efforts qui permettraient d’éviter ce phénomène..
L’important est donc que tes enfants soient bien la ou ils sont. Notre vision devrait être collective et le système nous pousse à en avoir une individuelle. C’est triste!
Bonne rentrée à tes loulous en tout cas!
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Bienvenue (et très joli prénom 😀 ) Mon homme partage totalement ton point de vue. Je suis plus modérée car l’importance du Diwan et du sous contrat entraîne en Bretagne une émulation/concurrence entre le public et le privée avec une conséquence très positive : le niveau scolaire est le meilleur de France.
Mais c’est totalement anormal ce comportement… Cette semaine, dans une autre région, une amie qui vient de déménager (mi juillet pour le nouveau bail, jusque là elle ne savait pas où elle allait vivre) se voit refuser l’accès à la maternelle du secteur pour son fils de 4 ans.
Elle n’a, à 3 jours de la rentrée pas de solution viable.
Entre les semaines de 4 jours, celles de 4.5 jours, les tap nap et autres fantaisies, l’éducation nationale est entrain de perdre la confiance des parents et c’est cela le pire.
Je vais chercher et mettre sur la page FB de mon blog un article concernant les lycée que j’ai trouvé malheureusement intéressant au sujet du niveau scolaire.
C’est ecoeurant que des écoles publiques ferment à cause des militantisme de certains politiques. Totalement inacceptable aussi.
Mais je suis une maman, j’ai des enfants qui ont besoin d’être scolarisés. Alors j’ai agit dans leur intérêt.
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L’article dont je parle est celui là : http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20170412.OBS7925/on-ment-aux-eleves-sur-leur-niveau-reel.html je trouve qu’il fait pas mal réfléchir sur le fonctionnement de l’école.
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J’ai vécu un peu la même. Mon fils né en mars 2013 était prêt à ses 3 ans. L’école privée de mon village l’a accepté en TPS après les vacances de Février 2016.
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Bienvenue (je crois que c’est ton premier commentaire ici 😉 )Les rentrées pour les TPS sont normalement septembre et janvier (public ou privé). Les exceptions sont rares car c’est parfois plus difficile pour l’enfant de s’intégrer au groupe (dixit MmeB. a qui j’ai posé la question une fois)
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Ici c’est vraiment un peu à la carte. Il y est allé que les matins et deux fois par semaine.
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Loulou commence lundi, 2 matinée par semaine… à la carte aussi, on compte le scolariser progressivement pour un plein temps en janvier prochain
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(rien à voir mais tu as mit une image de Nathalie Jomard en illustration de l’un de tes articles https://entrelescailloux.wordpress.com/2017/08/25/ca-me-gonfle/ Il n’y a pas le copyright et ça je sais que Nath elle n’aime cela pas du tout… si tu ne trouves pas avec le copyright, pourrais tu légender ton image avec « Illustration : Nathalie Jomard »… ce serait super gentil 🙂 -je me permets cette réflexion parce que je suis Nathalie depuis pas mal d’année, j’espère que tu ne m’en tiendras pas rigueur)
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Merci je vais rectifier cela
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C’est gentil, merci.
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Et bien, quelle aventure!! Je sens qu’on va vivre la même chose au cours de cette année… La mairie nous a déjà dit que ça serait compliqué d’accueillir des TPS et que pour la rentrée 2017, à cause des effectifs augmentant, ils ont refusé tous les TPS.
On va quand même tenter l’inscription, sur un malentendu ou une baisse de la natalité dans ma ville, ça peut passer pour une rentrée en septembre 2018. Sinon, elle devra attendre patiemment 2019 et je crois qu’elle manquera sûrement d’un peu de stimulation et découverte chez la nounou… On verra bien mais on s’y met dès septembre!
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Elle aura 3 ans en 2019, c’est cela ?
Cela ne coute que du temps de tenter… je n’aurais pas pensé que c’était aussi compliqué, mais si tu t’y prends tot, cela peut fonctioner… notre principale erreur a été de tenter le bilingue je pense
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Oui c’est ça, 3 ans début 2019. On va tenter l’inscription et on verra bien. Par contre, l’école privée du coin n’a pas très bonne réputation donc je ne pense pas qu’elle ira là-bas même si elle n’a pas de place chez nous…
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Très intéressant. Ici pas du tout le même type d’émulation privé/public ! Ni de possibilité de TPS, ni de rentrée autre qu’en septembre… un autre monde, quoi!
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On parle de gommer les inégalités… et à l’arrivée elle s’accentue de plus en plus… C’est fatiguant je pense
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Je remercie encore la directrice de l’école public de notre quartier qui a permis à mes enfants de faire leur rentrée scolaire à 2 ans 1/2 et 2 ans et 3 mois pour mes autres enfants.
Inscription des enfants sans problème.
Ayant une situation particulière, nous ne lui facilitions pas la tâche car l’hiver étant en Savoie (décembre/mi Avril), nous devions radier nos enfants avant les vacances de Noël puis les réinscrire à notre retour.
Nous pouvions ne plus avoir leurs places à notre retour, Après les vacances de Pâques, car 2 écoles dans notre quartier.
Certains enfants faisaient leur rentrée Après les vacances de la Toussaint ou en janvier ou après les vacances de Fevrier….un large choix!!!
Cette directrice a pris sa retraite bien méritée.Elle a toujours été à l’écoute des parents et du bien être de nos enfants.
En fin d’année, elle me demandait toujours si je souhaitais que mes jumeaux restent dans la même classe ou soient séparés et je me référais toujours à son avis car c’est elle qui en avait la charge et connaissait leurs habitudes…
Elle a été d’un grand soutien ainsi que les ATSEM de cet établissement.
Encore merci à eux!
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Coucou :*
Merci pour ton commentaire…
Tu l’aimais cette école, et tu l’aimes encore… Je crois que c’est un vrai plus quand on peut avoir confiance envers l’équipe pédagogique
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L’important c’est que tes poussins soient bien 😀
C’est vrai que de temps en temps l’EN a tendance à se tirer une balle dans le pied…
Ici pas de TPS et dans le principe mes Pilous n’auraient certainement pas pu en profiter car la propreté c’est une vision à long terme chez nous 😉
De plus, il n’y a pas beaucoup de privé, donc la question ne se pose pas trop.
Surtout que Nous sommes sur la menace d’une fermeture de classe… J’espère qu’il prendrons en compte qu’en 2019 il y a eu une recrudescence des naissances 😀 et que Pilou4 pour jouir de la même qualité d’enseignement que les trois autres.
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Je croise les doigts pour Pilou 4.
Ce qui me tue c’est que la grande majorité des enseignants fait son maximum tous les jours pour accueillir les enfants dans de bonnes conditions et que c’est le système qui brise l’école… c’est absolument terrible. C’est en cela que l’article que j’ai mit sur FB (en mode monologue sur ma publi, je me sens seule) et en réponse à Cécile Rose ci dessus me parait intéressant… il dresse un constat un peu effrayant et donne des idées de solutions…
Bref, ce n’est pas gagné
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Enfin né en janvier il avait 3 ans et 7 mois 1/2 quand il est rentré à l’ école….. Pfffff alors qu’il était désireux d’y aller bien avant.
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J’ai deux enfants nés en février… J’imagine ce que tu ressens
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Ton article me renvoit à mon « combat » de cette fin d’année scolaire.
Notre école du village est en menace de fermeture. Mais parce qu’il y a « trop » d’élèves dans les deux classes existantes, elles refusent les TPS. Alors que toutes les écoles alentours les acceptent.. J’ai eu beau expliquer qu’avec une politique pareil, ils mettaient en perils l’existence de l’école, je n’ai eu que mépris et dédain.
Ma fille est en avance, à même pas 2 ans, elle parle déjà très bien. Mais elle ne rentrera qu’à 3 ans, et je suis dégoutée. Enfin. L’éducation nationale. Un mur.
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Ce n’est pas forcément l’ecole en elle même qui est en cause… Ils font probablement de leur mieux cf. Mr Rusé qui a tenté de récupérer mes enfants.
C’est plus une politique d’économie à court terme sans vision globale.
Pour votre fille, c’est frustrant, mais le bon côté est qu’elle ne fera que 3 ans en maternelle ..
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Le système a l’air étonnant en Bretagne… vous avez déjà la chance d’avoir autant d’offre sur la TPS… chez nous, même dans le privé, il n’y a pas de TPS, voire pas de PS… le privé, n’est pas si développe que cela. Je vis dans une ville de taille moyenne et il n’y a que 2 Écoles privées…
Tant mieux si finalement, vous avez trouvé chaussure à votre pied et que cela convient à votre fille…
Virginie
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La Bretagne est une terre à la fois catholique (beaucoup donc de sous contrats) et qui tient à sa langue (des écoles Diwan en langue Bretonne -statut sous contrat- à 100% et des écoles bilingues dans le public. Cela change beaucoup de choses cette concurrence je crois.
Tu vis dans quelles région ?
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Pas très loin, en Normandie mais limite île de France !!
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Genre St Clair sur Epte ? (je connais bien la haure Normandie )
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Vernon…
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Oh ce n’est déjà plus Paris 😉
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Ah non, ça c’est sur !!!
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Tres interessant ce billet qui retrace ton chemin de croix… Je ne connais rien de tout ca mais l’entree des enfants a l’ecole nous a egalement fait entrer dans le monde complique des insondables codifications scolaires. Systeme americain pour nous: je ne connais pas les codes, comprends toujours avec retard qui est qui et fait quoi, et me plante toujours de bureau… et c’est la quatrieme annee! (#Mereencarton)
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Je serai intéressée d’en savoir plus….
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Oulala mais c’est le parcours du combattant ton histoire !!
Au final, ta fille se plaît elle dans son école? 🙂 car c’est le plus important !
Dans ma ville aucune TPS et mon fils vient de rentrer à l’école à 3 ans et demi tout pile. (Grosse école pourtant ! 3 classe de PS et autant a chaque niveau….) C’est marrant mais je n’ai jamais pensé à le mettre plus tôt car il se plaisait vraiment a la crèche et surtout il n’est propre pour les siestes que depuis cet été (et pas encore la nuit !)
Et puis aussi… je n’ai pas de bons souvenirs de ma vie scolaire alors bon… une part de moi ne voulait pas le mettre trop « tôt » dans le « système »… et pourtant je suis allée à l’école pour la première fois en grande maternelle donc ça me fait des années de scolarité en moins.
Au final il est ravi d’être à l’école ça me rassure un peu ^^’
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Cool pour ton petit… mais dis donc c’était ta première rentrée : pas trop dur ?
Pour ma puce, elle révait d’aller à l’école pour apprendre à lire et écrire. Comme toi j’ai des souvenirs mitigés… on parlera peut être du pourquoi mais en off, pas sur mon blog.
Elle s’est bien intégrée et a des amis comme elle, donc au contraire j’ai par chance fait un super choix (mon homme n’a fait que suivre dans cette histoire :p )
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Tant mieux pour ta fille !
Tant qu’ils sont demandeurs, c’est mieux de suivre le mouvement…
Première rentrée bien passée, Je le trouve fatigué, mais il est ravi. Tous les soirs il me dit « demain, ça va être chouette l’école ! » et il a l’air d’aimer sa maîtresse… !!
Je suis dispo en off 😉 je n’ai jamais été une bonne élève, et le système scolaire n’a pas été très… adapté avec moi ! Cancre forever !!
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