Aujourd’hui, pour clore l’année 2017 de 3 enfants en 3 ans, je vous propose cette vieille histoire militaire qui je l’espère vous divertira. La raison de ce récit ici (outre le clin d’œil à ma famille et la pensée pour mon Papé) vous apparaîtra dans mon article du 1er de l’an : « Patience Amiral, patience ! vitesse et précipitation sont mère de regrets et de désillusions.»
L’histoire de l’amiral korniloff est un des grands classiques familiaux. Sa phrase clé fait partie des sentences de mon enfance. Mais j’ai dû attendre l’adolescence pour avoir le droit d’entendre, de la bouche de mon grand-père maternel déjà cité dans ce blog l’histoire ci-dessous.Mon grand père décédé, ma maman a pris la relève, la racontant généralement en fin de soirée aux nouveaux arrivants dans la famille. C’est ainsi que, vers 13/14 ans je l’ai apprise par coeur sans en comprendre entièrement le sens profond. Adulte, j’avoue en savourer l’intégralité et m’être délectée à la relire pour vous la faire découvrir.
En tapant ces mots, le doute m’envahit : est-ce que Monsieur-Mon-Mari a eu le droit à ce récit intégral ? [Edit : oui, il y a eu le droit… « pourquoi cette question? » m’a t’il demandé avec un sourire amusé]
Hum.
Voilà une occasion de demander à ma maman une jolie histoire au prochain dîner…
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Lassé de la vie des cours et des camps, l’Amiral KORNILOFF décida de prendre femme. Il s’en fut trouver la marquise, son amie, et lui dit :
— Marquise, je voudrais me marier !
— Très bien, fit la marquise, j’ai trois filles !
Ce disant, elle frappa trois fois dans ses mains. Une jeune fille, d’une beauté admirable et telle que je ne saurais la décrire, entra, fit la révérence et dit :
— Je m’appelle OLGA. J’ai vingt-deux ans. Je sais danser et chanter, le tout à ravir. Je pratique le sanna, la boxe et aussi la savate, ce qui n’est pas réglementaire. Mais je possède en outre un petit talent de société dont je vais incontinent vous donner la primeur.
Ce disant, elle releva ses jupes par devant, à hauteur convenable et, plaçant une aiguille à bonne distance, elle pinça les lèvres de la partie la plus intime de son individu et, d’un jet aussi puissant que bien ajusté, elle pissa au travers du chat, et ce sans en humecter aucunement les bords.
— « Varna ! » fit l’Amiral, ce qui, en petit russien, est un cri de légitime admiration.
… Que voilà un petit jeu agréable et sain, et propre à remplacer le loto et le jeu de trou-madame durant les longues soirées d’hiver, le soir au coin de l’âtre ! Mademoiselle, vous serez ma femme !
— Patience Amiral, patience ! vitesse et précipitation sont mères de regrets et de désillusions. J’ai encore deux filles. Attendez ! Attendez ! Vous n’avez pas tout vu !
Ce disant, elle frappa trois fois dans ses mains. Une jeune fille, d’une beauté admirable et telle que je ne saurais la décrire, entra, fit la révérence et dit :
— Je m’appelle SONIA. J’ai vingt ans. Je sais danser et chanter, le tout à ravir. Je pratique le sanna, la boxe et aussi la savate, ce qui n’est pas réglementaire. Mais je possède en outre un petit talent de société dont je vais incontinent vous donner la primeur.
Ce disant, elle releva ses jupes par derrière, à hauteur convenable et, ayant placé une bougie allumée aux quatre coins du billard, d’un pet aussi puissant que bien ajusté, elle éteignit les quatre bougies et ce, sans utiliser aucunement les bandes.
— « Varna ! » fit l’Amiral, ce qui, en petit russien est un cri de légitime admiration.
… Que voici un petit jeu agréable et sain, et propre à remplacer le loto ou le jeu de trou-madame durant les longues veillées d’hiver, le soir au coin de l’âtre ! Mademoiselle, vous serez ma femme !
— Patience Amiral ! Patience ! Vitesse et précipitation sont mères de regrets et de désillusions. J’ai encore une fille. Attendez ! Attendez ! Vous n’avez pas tout vu !
Ce disant, elle frappa trois fois dans ces mains. Une jeune fille, d’une beauté admirable et telle que je ne saurais la décrire, entra, fit la révérence, et dit :
— Je m’appelle PETRUCHKA. J’ai dix-huit ans. Je sais danser et chanter, le tout à ravir. Je pratique le sanna, la boxe et aussi la savate, ce qui n’est pas réglementaire. Mais
je possède en outre un petit talent de société dont je vais incontinent vous donner la primeur.
Ce disant, elle se mit à plat ventre et, après avoir relevé ses jupes par derrière, à hauteur convenable, elle plaça une noisette dans la partie charnue de son individu et, d’un pet aussi puissant que bien appliqué, elle l’envoya au plafond. Quand la noisette fut arrivée à la partie supérieure de sa trajectoire ascendante, elle se retourna de face et la reçut dans la partie la plus intime de son individu, en cassa la coquille et tendit l’amende à l’Amiral, et ce, sans se servir aucunement de ses mains.
— « Varna ! », fit l’Amiral, ce qui, en petit russien, est un cri de légitime admiration.
… Que voici un petit jeu agréable et sain, et propre à remplacer le loto et le jeu de trou-madame durant les longues veillées d’hiver, le soir au coin de l’âtre ! Mademoiselle, vous serez ma femme !
Ce qui fut fait.
Vingt ans ont passé.
L’Amiral KORNILOFF est toujours Amiral et Madame KORNILOFF jongle … avec des noix de coco.
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Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite un excellent réveillon !
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[EDIT du 1er de l’an] Ma maman n’a pas réussi à commenter… elle va ré-essayer.
Ma maman n’est pas contente, et c’est par ma faute : Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa.
Pour ne pas me faire renier définitivement par toute ma famille maternelle, je dois vous faire une confession : la version ci dessus de l’histoire de l’amiral Korniloff n’est pas celle que nous racontons…. certains termes, dont la phrase maîtresse ne sont pas les notres.
Ceci pour deux raisons :
- Je n’ai pas eu le courage/la mémoire de retaper intégralement le texte familial, donc j’ai récupéré une version approchante sur Internet
- Après hésitations, j’ai décidé que je me gardais une part d’intimité en laissant cette version dont le fond est le même que dans ‘notre’ histoire mais dont les termes ne sont pas tout à fait les mêmes…
La phrase familiale est dans mon article suivant…
Belle journée, et belle année !
Merci pour ce rigolo récit et hate d’avoir le fin mot de l’histoire !
Virginie
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C’est assez simple, et c’est pour demain 😉
Bon bout d’année
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J’ai souri lors de ma première lecture en diagonale.
J’ai encore souri lors de ma vraie lecture ben oui, je ne vais pas te faire un dessin de la vie aléatoirement organisée de Maman 😉
Et ce soir, mon Homme me regarde curieusement car je souris toujours en tapant mon commentaire 😀
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Merci : je viens d’éclater de rire au bureau !
Mais bon, comme je suis seule…
Au passage, ma maman n’est réellement pas contente que je n’ai pas écrit ‘notre’ texte 😉
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Hahu hahu dit l’Amiral, ce qui, en petit russien, était le signe d’une évidente satisfaction…
A peu de choses près, identique 😉
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Pour tout vous dire, la version familiale n’est pas exactement celle ci… Ma maman a dit que j’exagérai de déformer 😉
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J’avoue ne pas avoir repris la version exacte familiale 😉
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