Il y a quelques jours, j’ai découvert la proposition de Picou Bulle : parler de nos lectures. C’est avec un grand plaisir que je participe. J’espère parvenir à vous donner envie de découvrir certains de mes chouchous.
Les livres et moi
Mon premier souvenir de lectrice remonte à l’hiver de mes 7 ans
Nous partions en famille au ski en train de nuit. J’étais sur ma couchette et j’ai entamé mon premier roman : Les Petites Filles Modèles (la Comtesse de Ségur).
Le premier livre dont je me souviens traitait d’écologie à une époque où tout le monde se moquait de ces sujets.
Les Navets de Monsieur Mathurin raconte comment un agriculteur finit par produire des légumes aussi gros qu’insipides en utilisant des produits pour éradiquer les nuisibles autour de ses navets.
Encore aujourd’hui, dans mon imaginaire, un navet peut être aussi gros qu’un ballon de foot.
Les titres de mon enfance n’étaient pas politiquement corrects.
Mes premières années sont aussi marquées par La Coccinelle Qui Voulait Se Battre, (Eric Carl). Mon exemplaire n’ayant pas survécu à mon enfance, j’ai pu le retrouver pour mes enfants… avec un titre différent : « La coccinelle mal lunée »… ce changement de sémantique en dit long sur l’évolution de notre société en 35 ans.
La place de la lecture dans ma vie est essentielle
Il en est de la lecture comme du chocolat : si c’est du bon, je ne sais pas lâcher l’affaire tant que je n’ai pas fini de dévorer.
Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours lu et écrit.
Certains moments de ma vie sont associés à certains romans.
Le château de mon père, mon premier Pagnol officiel m’évoque des vaccances au ski avec mes cousins en sixième.
- Les 16 tomes de Jalna (Mazo de La Roche) m’ont occupé pendant 16 jours de vacances en Normandie, dans la maison familiale.
Ma mère m’avait interdit d’en lire plus d’un par jour. Elle m’a confié des années plus tard avoir lu cette saga en deux semaines - Le rouge et le noir (Stendal) m’évoque un séjour linguistique l’été de mes 15 ans.
- Le père Goriot (Balzac) est un énorme souvenir de fous rires avec ma meilleure amie de lycée.
- Iced (Carol Higgins Clark) est le premier roman que j’ai lu en anglais dans le texte lors de mon premier séjour dans le Tennesse.
- Certains des souvenirs associés au Journal de Bridget Jones (Helen Fielding) me sont tellement marquants qu’écouter la BO du film m’est impossible.
J’ai fini la saga Harry Potter (JK Rolling) en Croatie (en anglais dans le texte).
- Le premier jour du reste de ma vie (Virginie Grimaldi) est arrivé dans mes mains un mois après sa sortie avec mon Loulou nouveau-né.
Certains de mes livres sont de vrais amis. Quelques-uns ont étés lus des dizaines de fois. Un ou deux ont changé ma vision des choses. Devenue maman, j’ai presque totalement arrêté de lire pendant 4 ans, jusqu’au premier anniversaire de mon dernier enfant
Comme pour la musique, je suis plutôt de nature éclectique
Je peux lire de tout, absolument de tout. Je lis régulièrement deux magazines, suis des blogs, feuillette le journal de Monsieur-Mon-Mari. Je lis même les petites lignes sur la bombe de déodorisant des WC et tous les modes d’emplois de tous les appareils que j’utilise…
L’exception est peut être la BD. En dehors de Astérix et Lucky Luke, je n’ai jamais vraiment été une grande liseuse de bandes dessinées. Peut-être parce qu’il n’y a pas assez de mot par image à mon gout ?
L’objet principal de mon affection est bien évidemment la ‘littérature romanesque’
Au lycée, la professeure de français de ma classe de première nous avait demandé de recenser des livres que nous avions lus dans les six derniers mois.
Ma liste, incomplète, remplissait plus de quatre pages. Elle contenait aussi bien des titres de Régine Deforges que des Zola : ces deux auteurs sont mes préférés. En dehors des romans j’ai une attirance assez forte pour les biographies.
Pour moi lire est avant tout un plaisir
Je crois qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise littérature. Je pense cependant mon éclectisme est lié à ma vitesse de lecture. Lisant (officiellement) plus de 300 mots à la minute, je peux perdre du temps à lire des Harlequin.
Je choisis souvent mes lectures à leurs titres. Si la couverture me plait, que l’auteur ne m’est pas antipathique, je mets dans ma pile à lire.
Ayant grandi au milieu de passionnés de livres, j’ai été surprise de découvrir que ce fonctionnement n’est pas la normalité. La plupart des gens choisissent soigneusement les livres qu’ils vont lire, regardent les avis, etc. Clairement, ce n’est pas mon cas… Du reste cet ‘esprit d’aventure’ occasionne tout autant des expériences surprenantes que de belles découvertes.
Lorsque je commence un nouveau roman, je lis assez rapidement la dernière page.
C’est mon grand-père paternel qui m’a appris à faire cela quand j’étais enfant. Si vous voulez comprendre pourquoi, le seul moyen c’est de prendre l’habitude de le faire.
Plutôt que de lire un livre après l’autre j’ai tendance à lire plusieurs livres en parallèle.
En cours, j’ai quasiment toujours un roman que je découvre, un autre que je relis et un livre type recueil. Assez régulièrement, un livre en langue anglaise et/ou un polar viennent compléter mes en cours.
Le dernier livre que j’ai lu change de titre presque tous les jours.
Je rentre de vacances pendant lesquelles j’ai pu prendre un peu de temps pour moi, donc lire. Les cinq dernières lectures (avouables) sont :
- Agates et Calots (Joseph Joffo) : commencé seule, j’ai été amenée à le lire à Ririe et Fifi. L’auteur y décrit ses premières années (1937-1941). Je me suis mise toute seule dans la panade car je pensais le roman ‘safe’ mais il évoque l’holocauste ET les pogroms.
- Priez pour Petit Paul (Janine Boissard) : roman à suspense dont j’ai compris qui était le méchant avant d’atteindre la page 50, déception.
- Avant toi et Après toi (Jojo Moyes) : deux bluettes sans conséquences, cela détend toujours le cerveau… addictif.
- Tempest (John Nichol) : roman d’espionnage traitant d’accidents d’avions de chasse sur fond de guerre en Yougoslavie. Le livre hyper sérieux que lisait Monsieur-Mon-Mari au même moment racontait des histoires totalement similaires… mais réelles !
- Le Petit Prince (Antoine de St Exupéry) : chef d’œuvre à (re)lire régulièrement. J’ai eu beaucoup de plaisir à faire découvrir à mes enfants le texte intégral.
Mes livres ‘coup de cœur’ sont souvent ceux qui m’ont surprise
Parfois, je n’attends rien d’un livre et il m’apporte quelque chose d’inattendu.
J’ai acheté Boston girl (Anita Diamant) dans une solderie.
Une grand-mère raconte ses souvenirs de jeunesse, née en 1900, sa vie de jeune fille juive dans le Massachusset du début du siècle est le prétexte pour décrire une époque, des mœurs et l’Histoire. C’est un roman discrètement féministe que je prête aux femmes de mon entourage
Parfois, je suis baladée de bout en bout
Le dernier à m’avoir eu est Joël Dickers avec La vérité sur l’affaire Harry Québert… Disons que j’avais la solution sur le bout de la langue, mais que pour cette fois j’ai un peu manqué d’imagination.
Parfois, je flashe sur un auteur
J’ai découvert assez récemment Gilles Legardinier. Ma belle-sœur avait laissé Quelqu’un pour qui trembler dans la maison de famille. Une belle découverte qui m’a fait penser au second roman de Virginie Grimaldi (mon préféré). Depuis, dans un genre totalement différent, j’ai lu Le premier Miracle que j’ai vraiment aimé.
Enfin, il y a ses livres qui me font rire façon inappropriée
Le dernier est Au revoir là-haut (Pierre Lemaitre). La scène d’ouverture est la plus époustouflante qu’il m’ait été donné de lire. Et j’ai ri… Beaucoup ri… Bien que ce soit un livre dramatique. Une histoire incroyable du début à la fin pourtant tellement plausible que certains de ses éléments sont des faits historiques.
Le livre qui m’a le plus marqué est peut être La mort est mon métier de Robert Merle
La seconde guerre mondiale et l’holocauste sont des sujets qui reviennent souvent dans mes lectures. Ce roman que je relis régulièrement est inspiré de faits réels. C’est l’histoire d’un homme comme les autres qui, une chose en amenant une autre, devient le commandant d’un camp de concentration.
Le plus incroyable dans l’histoire étant la dichotomie du personnage principal, à la fois tortionnaire et père attentif.
Sur le même sujet (au départ), je suis une inconditionnelle de La bicyclette Bleue. Les personnages centraux de la saga écrite par Régine Déforges ont servi de prétexte à cette auteure férue d’histoire pour nous raconter l’ascension du Ché, la guerre d’Indochine ou les ‘événements algériens’.
Dans mes auteurs fétiches, je ne peux omettre Pot Bouille et Au bonheur des dames qui racontent la vie d’Octave Mouret au sein de la saga écrite par Emile Zola.
Mon pire souvenir est probablement une de ces lectures obligatoires de l’école que j’avais à cœur de ne pas finir.
En général quand un livre me déplait, je le lis en accéléré. C’est une technique que j’ai développée au fil du temps qui, parait il, est réserves aux gros lecteurs. Il est extrêmement rare que je laisse tomber un livre avant la fin.
Je n’ai eu qu’une seule énorme déception
Mon pire souvenir de lecture est un Goncourt sur mon sujet de prédilection (la seconde guerre mondiale) : Les Bienveillantes (Jonathant Littell). J’ai difficilement atteint la moitié. En préparant cet article, j’ai découvert qu’il a aussi obtenu le grand prix du roman de l’Académie Française… M’est avis que mes goûts ne sont pas compatibles avec la grande littérature contemporaine.
Assez rarement, je referme un livre en ressentant de la contrariété
Récemment j’ai été très déçue par un auteur de ma jeunesse : Mary Higgins Clark.
J’ai trouvé divertissant La belle au bois dormant (collaboration avec Allafair Burke), même si j’ai rapidement compris le schéma du crime dont il est question dans ce roman ‘à suspense’.
Quelques mois plus tard, j’ai lu La mariée était en blanc (mêmes auteures). Au bout de quelques chapitres j’ai constaté que le schéma était très similaire à celui du roman précédent.
J’ai pensé : « cela ne peut pas être le même schéma exactement, les auteures ne sont pas aussi nouilles, elles valent mieux que cela ». Comment dire cela poliment ? « Bingo ! ». J’étais tellement en colère que j’ai pensé faire un article sur 3 enfants en 3 ans à ce sujet.
Parfois, je finis l’histoire en trouvant qu’il manque le principal et que c’est vraiment dommage
Au début de l’année, j’ai trouvé inintéressant les Intéressants (Meg Wolitzer). Ce roman m’a déçue surtout parce qu’il aborde énormément de sujets de société passionnants (New York des années 70/80, place des femmes dans le théâtre, l’homosexualité décimée par le sida dans les années 80, les sectes, l’autisme, etc.) en se contentant de les effleurer.
Je pense que le texte m’aurait beaucoup plus captivée si l’auteur c’était centrée sur deux ou trois de ces sujets pour pouvoir les aborder plus en profondeur. Parce que là, j’ai peu appris et, surtout, je suis vraiment restée sur ma faim.
Il m’arrive de ne pas accrocher sur des livres à succès ou grands classiques
Malgré mon excellent souvenir du Père Goriot, je n’ai jamais vraiment aimé Balzac. Savoir qu’il était payé à la ligne m’a rassurée : il y a une raison à ses interminables descriptions !
Il y a quelques mois la curiosité m’a poussé à lire Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une (Raphaëlle Giordano). « Mignon » est le premier terme qui me vient à l’esprit pour décrire mon sentiment à propos de ce roman méta-philosophique de comptoir.
Le succès de cet écri m’a surprise : la majorité des personnes (surtout des femmes) l’ayant lu autour de moi m’ont donné l’impression de découvrir un truc incroyable dans ce récit. Clairement, j’ai dû louper quelque chose ou lire un livre différent.
Dans le genre ‘roman d’épanouissement personnel’, j’ai nettement préféré Et tu trouveras le trésor qui dort en toi (Laurent Gournelle).
Faire découvrir des livres aux autres est un défi en soi car cela relève des goûts de chacun.
Ce qui plait à une personne peut horripiler une autre. C’est un peu comme lorsque l’on va au restaurant : on est là pour se faire plaisir, alors je pense qu’il faut choisir en fonction de son humeur. Voici quelques idées de menu que je peux proposer à mon entourage.
Si vous êtes loukoum, nam et boulettes de viande hachées
L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea (Romain Puértolas). Ce roman est un ovni, complètement hors de tout cadre. Après avoir eu du mal sur les premiers chapitres, j’ai vraiment apprécié le récit. Vous le résumer clairement est impossible, ou plutôt il vous suffit de lire le titre.
Si vous êtes plutôt biscuit secs et tasse de thé
L’élégance du Hérisson (Muriel Barbey) est tout aussi à part. Cela parle de différence, d’acceptation et de refus du jugement sous couvert de ‘pour vivre heureux restons caché’.
Si vous préférez l’ail et le vin rouge (saucisson en option)
Dracula (Bram Stocker). Vous connaissez l’histoire, le film de Francis Ford Coppola est un chef d’œuvre.
Mais avez vous lu ce roman épistolaire, l’un des meilleurs que je connaisse ? Avez vous regardé cette toile se tisser lentement, se tendre inexorablement, broyer des vies sans état d’âme ?
Si votre humeur vous donne faim d’exotisme
Mémoire d’une Geisha (Arthur Golden) est très instructif. Manquant de culture sur la société japonaise, j’ai trouvé ce récit passionnant.
Pour comprendre un peu mieux la culture chinoise, je peux vous recommander Le palanquin des larmes (Chow Ching Lie), histoire vraie vécu en chine sous Mao.
Si vous avez envie d’un hotdog moutarde avec supplément oignon
Pour un moment joyeux, je peux vous proposer la série des aventures de Stephanie Plum (Janet Evanovitch). Ces romans policiers déjantés enrichissent mon vocabulaire argotique anglo-saxon par de nombreuses locutions aussi improbables que les personnages décrits. A lire tome par tome (point trop n’en faut, cela peut devenir indigeste), c’est un excellent divertissement (attention : j’ignore ce que donne la traduction française).
Si vous souhaitez tenter une bonne vieille blanquette de veau
Parmi les lectures classique, j’ai une affection particulière pour Trois contes (Gustave Flaubert). Ce livre aux trois histoires totalement différentes se lit facilement et est assez court.
Il peut donner envie d’en découvrir plus sur les auteurs normands du 19eme (suivez mon regard vers Maupassant).
Tout cela fait beaucoup de livre.
Pour ne pas m’y perdre, je regroupe mes livres à lire dans un meuble de chevet.
Je pense que j’ai de quoi m’occuper encore quelque jours… n’est ce pas ?
Cet article est entièrement sponsorisé par mes bibliothèques personnelles.
Merci Picou pour ce tag, l’occasion pour moi de me remémorer bien des bons souvenirs !
Maintenant à vous, si vous deviez me conseiller un livre, que me proposeriez-vous ?
Je vais venir piquer quelques idées de lecture 😉 j’adore ce concept de « tag » ! On découvre plein de nouveaux livres !
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N’hésites pas (enfin sauf pour les Bienveillantes LOL)
Et c’est aussi sympa de participer (je dis cela comme cela 😉 )
Bonne journée
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Oui je pense qu’en tant que lectrice tu me bats à plate couture!!! Que de livres… J’arrive aussi à lire en accéléré (quand ça ne m’emballe pas… ou quand j’ai trop hâte de savoir!!), et chut, des fois je lis la dernière page aussi! J’adore l’analogie avec le chocolat, c’est exactement ça!
Comme toi je crois qu’il y a de bons et de mauvais livres, mais qu’on s’en fiche – l’essentiel est de prendre plaisir à sa lecture, qu’elle soit bonne ou non. Il y a trop de livres pour pouvoir tous les lire, et nous avons tous des goûts et des envies différentes (même seul, on a pas toujours les mêmes envies à chaque stade de sa vie ou même de l’année!). En tout cas, si nous avons quand même quelques titres en commun, j’en ai découvert 2-3 et ce Boston girl me fait de l’oeil! Encore merci de ta participation!!
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Avec un IMMENSE plaisir…
Pour l’anecdote, il est probable que je sois une grande lectrice… mais je n’en ai jamais eu l’impression : ma maman m’a toujours battue à plat de couture, je ne connais personne qui lise autant qu’elle. Niveau éclectisme elle est incroyable car réellement tout y passe… sauf le fameux Jonathan Littell qu’elle n’a pas fini elle non plus !
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Quelle magnifique réponse au Tag de Picou ! J’ai beaucoup de points communs avec toi dans mes goûts de lectrice 🙂 et je viendrai piocher dans ta liste très complète. Merci !
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Merci beaucoup… et normalement y’a que du bon… enfin suivant l’humeur
(avec réserve par contre pour Janet Evanovitch, j’ai peur que traduit en Français cela ne soit pas terrible : une grande partie du fun vient des dialogues)
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Même ressenti sur les «bienveillantes» pas lu jusqu’au bout et déçue
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Pour moi, c’était pire : j’étais très en colère genre « tout ça pour ça !!!! »
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Un point qui nous différencie… c’est plutôt rassurant 😉
Ici Nous adorons les BD ❤
Et les rayon BD pour adultes sont presque aussi fournis que ceux des romans : tous les styles, tous les formats…
J’ai souri lorsque tu as écrit « pas assez à lire » car j’en ai une où je me dis absolument le contraire 😀 Y a tellement à lire que je me demande pourquoi ils n’en ont pas fait un roman ! En plus c’est sur les druides et la Bretagne, ça ne s’invente pas 😀
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Heureusement que nous ne sommes pas des clones LOL
Pour ma défense, mon mari aime les BD et en lit régulièrement… enfin quand il lit 😉
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Ah oui ta table de chevet déborde !!! Du plaisir en perspective.
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Oh oui 🙂
Ce qui est marrant, c’est que Manon Lescaut côtoie Belle et Sébastien 😉
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Mais comment trouves-tu le temps de lire tout ça ? C’est impressionnant ! Je retrouve des ponts communs, avec ceux que je n’ai pas cités ! Je me pensais eclectique mais pas autant que toi !!
J’adore ta table de nuit, j’aimerais avoir une réserve de livres à lire aussi riche !
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Disons que je lis vite 😉
Le PB de ma réserve est qu’elle est toujours remplie…. dès que le niveau commence à diminuer, j’ai la mauvaise idée faire un arrêt dans une librairie….
Espérant t’avoir donné quelques idées….
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