La période des « Fêtes » est finie depuis dimanche dernier, jour officiel de l’arrivée des trois rois mages auprès de Jésus (pas encore Christ) pour lui offrir or, encens et myrrhe. Comme moi, vous avez peut être terminé l’année en faisant bombance loin de votre maison. Rentré chez vous, fatigué votre esprit garde les images de moments qui, je l’espère, resteront de bons souvenirs. Certains des cadeaux que vous avez reçus sont encore dans leurs boites, attendant l’occasion d’être étrenné
ou revendu.
Les plus chanceux d’entre vous sont retournés au travail lundi après deux semaines de congés. Ils ont pris tranquillement le rythme, raconté les anecdotes les plus croustillantes aux collègues pendant la pause-café. D’autres, dont je suis, avaient déjà repris leur activité sur les chapeaux de roues dès le 2 janvier. Enfin, il y a les parents au foyer qui, après deux semaines encore plus intenses que d’ordinaire, peuvent souffler un peu.
Il est temps enchaîner sur les soldes !
Imaginer que, parce que Noël est passé, vous allez pouvoir ralentir sur vos achats est devenu preuve de naïveté. La pression de l’avoir n’a cessé que pendant la trêve de fin d’année, remplacée temporairement par pression du « faire la fête pour célébrer la nouvelle année ».
Les soldes, ce n’est pas pareil, on fait de bonnes affaires, c’est hyper intéressant. grâce à elles, si le dernier smartphone reste super cher/inaccessible, on pourra s’offrir à la place de nouveaux t-shirts pour pas grand-chose.
Comment fait une entreprise pour dégager une marge sur un vêtement qu’elle vend à 2€ ?
Un proche m’a posé cette question récemment. Quelles sont les conditions de travail des personnes qui ont cultivé, récolté, tissé le coton ? Comment sont les usines où l’on teint, découpe, coud, emballe, expédie ce vêtement jusqu’au magasin où je l’achète pour un prix dérisoire ? Quel âge ont les personnes qui travaillent pour me permettre de faire cette bonne affaire ?
Plus important encore : ai-je besoin d’un t-shirt de basse qualité qui s’abimera rapidement ?
La globalisation du commerce offre le monde à chaque individu
Tout se vend, tout s’achète. Si notre enfant souhaite pour le carnaval un costume de la petite sirène avec la queue rose et pas verte, il est possible de se le procurer en ligne. Il sera livré chez soi en un temps record.
Je devrais trouver cela formidable : tous les caprices sont possibles pour ma génération. Mais je suis de plus en plus inquiète. En m’offrant tous les caprices, je cautionne un système qui n’est pas forcément bienveillant.
Comme un enfant, je pense que la société a besoin d’attention positive pour se sentir bien
Pour se développer les entreprises ont besoin de vendre leurs produits. Pour vendre leurs produits elles utilisent le marketing. Le rôle du marketing est de créer du besoin. L’intérêt des entreprises est de donner le plus possible d’importance à ‘l’avoir’ au mépris de l’être.
Par mon métier, je suis un maillon de cette chaîne. Indépendante, j’ai le privilège de garder une certaine éthique dans un milieu qui peut transformer des personnes en pions d’un système qu’ils ne cautionnent ni ne maîtrisent.
Sous des apparences libres voire libertines, le crois que jamais la société n’a été aussi contrainte. Tellement contrainte qu’elle en explose. La colère qui gronde sur les ronds-points en est une illustration vibrante.
Les paradoxes induits dans les revendications montrent que l’on ne sait souvent même plus contre quoi s’emporter. Sans avoir d’avis ni d’espoir face à cette actualité révolutionnaire, je m’interroge quotidiennement sur le fonctionnement de cette société qui place la consommation comme priorité*.
Pour ou contre, je n’ai pas d’avis tranché, seulement questionnement personnel qui croit de façon exponentielle.
Par exemple, est-ce une bonne chose d’avoir le choix entre 50 lessives différentes sur un étalage de magasin ?
En apparence j’ai la possibilité d’opter pour celle qui me correspond à 100% : lave plus blanc, sent plus bon, poudre plus fine ou liquide plus épais. Mais combien de temps dois-je passer au rayon lessive ? Est-ce que la lessive qui lave plus blanc mérite de coûter plus cher que celle qui sent plus bon ? Est-ce qu’il vaut mieux laver avec de la poudre plus fine ou du liquide plus épais ?
Lorsqu’un packaging change, combien de temps me faut-il pour réaliser que le prix ou la quantité de produit contenu ont changé également ? Avec plusieurs années de recul, je ne digère toujours pas le changement de diamètre des biscuits Prince de Lu.
Comment se fait-il que la fête de Halloween, inconnue en France il y a 15 ans, soit devenue incontournable ? Halloween ne figure pas dans les traditions européennes. La prochaine étape sera-t-elle de nous faire adopter Thanksgiving le 4ème jeudi de novembre ? On s’en approche, les commerçants nous imposent déjà le black Friday**.
Consommer devient une injonction, une contrainte
La société actuelle fonctionne par son économie : je consomme donc je suis.
En m’offrant de nouveaux vêtements deux fois par an, je justifie l’existence des emplois du centre commercial (remarquons que l’on parle généralement de garder un emploi plutôt que de le créer). Grâce aux promotions je fais des affaires. En m’offrant de nouveaux vêtements, je suis (à) la mode. C’est valorisant. L’apparence c’est primordial, l’habit fait le moi, c’est bien connu.
Lorsque j’achète mes nouveaux vêtements, mon nouveau smartphone qui permet 18 conversations simultanées en face à face, je ne me demande pas toujours la réelle utilité de toutes ces options.
En consommant, je ne me soucie pas des conditions de travail des personnes qui stockent, emballent, expédient, livrent à mon domicile l’objet que j’ai acheté à prix cassé sur un site internet offshore. Ces personnes qui pourraient être moi.
Quelle contribution apportent ces entreprises à but lucratif à la société ? Organisent-elles leur développement en fonction sur le long terme ? Pensent-elles au bien-être de leurs salariés ?
Quelle planète souhaitons-nous laisser à nos enfants ?
C’est, je pense, la principale question.
Une autre interrogation, moins plaisante encore : quelle image retiendra l’histoire de notre société contemporaine ?
Dans mon esprit de maman de 3 enfants nés en 3 ans les questions s’accumulent, s’enchaînent, se multiplient. Loin de tout sectarisme, ne militant que pour une société plus humaine, je n’ai pas de réponse ni de solution. Je me sens de plus en plus inquiète. Pour ne pas rester totalement impuissante j’essaie de me mettre au service de la planète que je souhaite laisser à mes enfants.
Progressivement j’évolue dans ma façon de consommer.
Mon mari achète tous les ans la même paire de chaussures. Il opte toujours pour le même modèle : même marque, même couleur, même matière. La paire de l’année précédente devient celle de rechange. Un lundi matin, il part travailler avec ses nouvelles chaussures. Peu lui importe si personne ne les remarque. Sa politique est simple : acheter uniquement ce dont il a besoin dans une qualité durable en fonction de son physique.
Quand je me suis mise en ménage j’ai cru qu’il était pingre. Nous avons eu quelques disputes au sujet des achats, en particulier lorsqu’il s’agissait de s’équiper pour la venue de notre premier enfant. Depuis, sa générosité naturelle s’est exprimé régulièrement me démontrant qu’on peut être économe tout en faisant plaisir à son entourage.
Chacun de nous a évolué. Monsieur-Mon-Mari accepte l’idée qu’on peut acheter des bonbons juste parce que l’on aime en manger une fois de temps en temps. J’ai compris qu’acquérir uniquement ce dont j’ai besoin, rechercher la qualité et la durabilité est économie sur le long terme.
En apparence, acheter des produits plus fignolés demande plus d’argent. En apparence seulement car la qualité et le prix ne sont pas toujours lié. Un t-shirt fabriqué avec du coton cultivé durablement, manufacturé par des personnes traitées raisonnablement va probablement me durer plus longtemps, amortissant dans le temps l’investissement initial***. Bien choisi, il me mettra en valeur telle que je suis, indépendamment de la dernière tendance indispensable aujourd’hui qui sera oubliée la semaine prochaine.
L’alimentation n’est pas un détail
Depuis plusieurs années maintenant nous avons modifié notre mode d’alimentation. Je cuisine désormais principalement à partir de produits bruts. Naturellement ce fonctionnement a entrainé une révision de ma façon d’acheter les produits du quotidien : j’ai simplifié.
Plus d’hypermarché, à la place je fréquente les commerces locaux autant que possible. Le petit supermarché près de chez moi est effectivement plus cher que le grand hyper régional. Cependant il a deux avantages importants :
- Le gain de temps : pas d’attente pour trouver une place ou passer en caisse, pas de perte de temps dans des rayons immenses. Comme je sais où se trouve chaque chose, je peux boucler des courses hebdomadaires pour 5 personnes en 30 minutes.
- Le gain d’argent : certes il y a comme dans les hyper une allée centrale qui cherche à tenter. Mais l’offre nettement plus réduite permet de résister bien plus facilement à la tentation. A l’arrivée peu de surprises quand je découvre le montant du ticket de caisse.
Désormais j’ai envie d’aller plus loin
Aujourd’hui ma maison déborde de vêtements, jouets, objets décoratifs et même parfois de meubles inutiles.
Je ne suis pas minimaliste….
Entre les jeunes enfants et le mari, ne garder que le strict nécessaire dans notre intérieur serait bousculer leur mode de vie au-delà de l’acceptable (pour mémoire un minimaliste va vivre avec une seule table dans sa maison, 5 sets de couverts et 5 chaises pour une famille de 5 personnes telles que la nôtre… est ce vraiment pratique ?)(pensée pour ma camarade Gtoch longtemps restée avec 5 chaises autour de sa table pour une famille de 6 personnes -copine si tu lis ceci, je n’ai pas trouvé le lien vers l’article où tu traites de l’achat de la nouvelle chaise 😉 -).
… Mais j’aspire à plus de place chez moi
Depuis deux ans maintenant nous vidons notre maison. Les cartons vers les associations caritatives sortent régulièrement, nous avons fait quelques ventes et le tank connait par cœur le chemin de la déchèterie. Pourtant le garage déborde et je n’arrive pas à vider les étagères de la chambre d’amis qui est en travaux (notre nouvelle arlésienne).
Pour cette nouvelle année Monsieur-Mon-Mari a eu la même envie que moi : se débarrasser dès que possible de tout ce dont on se dit qu’on « devrait les vendre un jour ».
Au vu du temps passé, tenir un stand dans une brocante ne nous semble rentable en terme de volume écoulé/rentrée d’argent. Alors, tous les vêtements que je mets de côté depuis la naissance de mon Loulou vont partir par lots pour un prix symbolique ou en don****. J’ai pris des photos de certains meubles, prévois de faire des annonces sur différents sites dès que j’aurai du temps libre (objectif : avant l’été puisque la table de jardin n’est plus accessible à cause de tout ce bordel matériel). Il nous faut aussi faire du tri dans nos placards, parmi nos livres et nos bibelots. Le rythme de casse par les enfants est d’une grande aide sur ce dernier point.
Sans adhérer totalement à la méthode Konmari (je suis assez raccord avec les propos de Mémé dans cet article), je pense qu’un retour à la base sera une bonne chose. D’autant plus que Marie Kondo assure que beaucoup de personnes qui font le vide chez elles perdent du poids dans la foulée… alors on ne sait jamais :
Et si c’était possible ?
*Je parle de consommation au sens large, pas des indispensables du quotidien. Pour information, cet article n’a pas de vocation politique.
** Thanksgiving est pour les habitants des Etats Unis d’Amérique une fête aussi importante que Noël. C’est un moment pour remercier Dieux par des actions de grâces, des prières (et un bon repas) de toutes les belles choses vécues pendant l’année. Comme beaucoup de personnes vont dans leur familles à cette occasion, le vendredi est souvent l’objet d’un pont. Les commerces ont eu l’idée de faire venir toutes ces personnes disponibles, car en congés, chez eux par des soldes impressionnantes et ultra courtes qui lancent les achats de fin d’année.
** Parfois ce t-shirt équitable ne dure pas plus longtemps que celui à 2€. C’est très frustrant. Alors je change de fournisseur jusqu’à trouver des matières de qualités.
***si vous êtes dans le Finistère et cherchez des vêtements ‘fille’ taille 3 à 6 ans ou ‘mixte’ 1 à 3 ans, vous pouvez me contacter via le blog.
Le #10 du mois est un défi blog. Il s’agit, à date fixe, de publier un article sur un thème imposé (les explications du concept sont là). Le #10dumois, est pour moi l’occasion de faire un article d’un genre différent, puis d’aller découvrir ce que les collègues, avec leurs blogs très variés, ont produit .
Ce mois ci le thème est « Et si c’était possible ? »
Très chouette article, évidemment, il y aurait beaucoup à changer, c’en est même étourdissant – mais avec de petites décisions comme celles ci, et surtout une prise de conscience, on tient peut être le début de quelque chose. L’idée qu’il faut lutter plus activement commence à se démocratiser, et j’espère que c’est un vrai signe.
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La crise politique actuelle couvait depuis des années. Cette explosion va peut être changer notre monde… ou peut être pas.
Mais oui, peut être que si chacun d’entre nous essaie de faire quelque chose à sa petite échelle on finira par obtenir un résultat. Je crois que cela vaut la peine d’essayer.
En clair, il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre.
Merci pour ton commentaire 🙂
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Au quotidien, je te rejoins… il existe un tas de petits actes simples et peu onéreux à réaliser, des petits gestes qui comptent déjà beaucoup … A plus grande échelle, il y a tant à faire… et face à la déconnexion de certaines personnalités (politique, entreprises), il y a de quoi être découragé parfois… mais j’ai envie de croire que c’est possible…
Pour la référence à certaines fêtes, que tu évoques… je suis convaincue qu’il est possible de les investir pour leur symbolique, sans pour autant rentrer dans la sur-consommation… Halloween et Thanksgiving notamment.
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Je suis d’accord avec toi sur l’ensemble de tes propos.
Concernant les fêtes, quelque soit l’occasion il est évidemment possible de marquer le coup sans surconsommer. Ce qui me chagrine par rapport aux fêtes anglo-saxonne qu’on fait adopter aux européens, outre le coté clairement mercantile des opérations, c’est que l’on uniformise à outrance le monde, on gomme les spécificités culturelles des lieux et, ce faisant, on modifie leur histoire.
Pour moi la mémoire du temps est un des repères à avoir pour évoluer dans le bon sens, ne pas répéter les erreurs.
Uniformiser le monde ne me parait pas une bonne chose, j’ai peur qu’on ait plus à y perdre qu’à y gagner à terme.
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Super article ! Il y a tellement de choses dans nos quotidiens qu’on peut faire évoluer. J’essaie sincèrement de m’y atteler, pour la Terre, pour les autres, pour moi. On mérite de faire des efforts pour un monde moins… Toxique ?
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J’ai écrit récemment à une amie qui dénonçait une énième aberration du comportement humain face aux animaux que nous sommes le principal, le plus horrible parasite de la planête.
Les pays ‘développés’ se renvoient tous la balle en prétendant que l’autre est plus fautif que soit… mais la réalité est là : l’espèce humaine est aujourd’hui la plus grande menace sur la planète, c’est ma conviction et la principale source de mes inquiétudes.
Merci pour votre commentaire 🙂
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Super article, bravo. Je partage ton avis sur le marketing qui impose des fêtes dans le but de vider nos portefeuilles. D’ailleurs, quel est l’indicateur de la « réussite » d’un pays ? La croissance c’est-à-dire l’augmentation des dépenses. C’est dire s’il y a du boulot.
J’essaye comme toi à ma petite échelle d’infléchir mes habitudes, et celles de mes enfants. Chacun fait sa part ! Comme pour tout (anti-sexisme, écologie), le changement passera par la génération suivante.
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Oui, tu as totalement raison : c’est en élevant nos enfants que l’on peut changer le monde !
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Et bien voilà un article qui fait complétement écho au mien 🙂 Et oui, le monde est dirigé par la consommation, alors qu’il devient de plus en difficile d’ignorer que celle-ci nuit à la planète et donc à ses habitants. Mais le modèle actuel tient là-dessus, et sauf à avoir le courage d’un arrêt net et qui fera forcément des mécontents ; je crois que la course à la croissance n’est pas prête de s’arrêter 😦 Heureusement la prise de conscience tend à se généraliser, et comme le dit PRGR, la prochaine génération sera sans doute plus éclairée et judicieuse dans ses choix. Reste que c’est un lourd fardeau que nous leur laissons, et je ne peux m’empêcher de penser que c’est un peu facile de se dire que ce sera à nos enfants de régler le problème ! Enfin, déjà à mon petit niveau on essaie de changer certaines habitudes, on fait ce qu’on peut !
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Merci Virginie pour ton commentaire. J’ai un peu honte de te dire que j’ai un tel retard que je n’ai pas encore lu ton article… Ceci posé c’est une bonne chose car il ne m’aura pas influencé pour le mien (ou filé des complexes vu l’admiration que j’ai pour ta plume).
Oui, élevons nos enfants pour changer le monde. Et en attendant qu’ils soient grands, réfléchissons à ce que nous pouvons faire pour aider la planète à tourner un peu plus rond….
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je me retrouve assez dans tes propos. je me rends compte que nous consommons beaucoup (trop) et, comme chez toi, ma maison déborde de choses entassées dont personne ne veut se débarrasser. On remet à plus tard la vente des jouets sur le vide grenier, le rangement, le tri… mais s’il y a bien une chose que j’ai envie de rendre possible cette année, c’est celle du désencombrement !
J’avais du mal à l’idée de donner des jouets, vêtements, meubles mais quand je vois le temps que ça nous prend pour les prendre en photo, publier des annonces, pour en tirer 2 ou 3 euros, je me dis que cela pourra faire le bonheur de nombreuses familles et tant pis si je ne récupère pas d’argent.
J’achète aussi de plus en plus sur les vide greniers pour toute la famille et à côté de chez moi, il y a une ressourcerie dans laquelle on trouve des objets en très bon état pour des prix dérisoires.
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On a tenté de vendre des choses sur LBC cet été. Pour des meubles et certains articles recherchés (jouets et puericulture en parfait état) cela peu valoir la peine.
Mais en papotant avec des camarades mamans de mon quartier qui, comme moi cherchent des solutions pour vider les placards/maisons débordantes, je réalise de plus en plus que donner est une solution plus simple voire plus utile.
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